Page:Anatole France - Le Mannequin d’osier.djvu/87

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V


En sortant de chez le doyen, M. Bergeret rencontra madame de Gromance qui revenait de la messe. Il en eut du plaisir, estimant que la vue d’une jolie femme est une bonne fortune pour un honnête homme. Madame de Gromance lui paraissait la plus désirable des femmes. Il lui savait gré de s’habiller avec cet art savant et discret, qu’elle possédait seule dans la ville, et de montrer dans son allure une taille souple et des reins agiles, images d’une réalité non permise à l’humaniste obscur et