levée et tendue sur un cou potelé, montrait des yeux brillants et des dents saines entre des lèvres gourmandes. Elle se coula, gaie et vibrante, à la place que Jean lui céda sans rien dire.
L’homme à la guitare chanta une romance sur les oiseaux en cage et les fleurs en pots.
— « Moi, dit l’ouvrière à Jean, j’ai des giroflées et des oiseaux, ce sont des serins. »
Il songeait à quelque blanche figure errant sous les créneaux d’une tour.
L’ouvrière reprit :
— « J’en ai deux, vous comprenez, pour pas qu’ils s’ennuient. Deux, c’est un joli nombre, pas vrai ? »
Il s’en alla avec ses visions sous les vieux arbres de l’avenue. Après deux tours de promenade, il vit la petite ouvrière au bras d’un beau garçon, habillé à la mode, avec une grosse chaîne de