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faces blêmes, entourées de linges sanglants. Des lignards et des mobiles, le bras en écharpe, suivaient à pied. Les gardes nationaux leur tendaient des poignées de tabac et leur demandaient des nouvelles.
Les blessés secouaient la tête et passaient leur chemin.
— « Est-ce que, nous aussi, nous n’allons pas bientôt nous battre ? » s’écria Garneret.
Servien lui répondit :
— « Il faut déposer les traîtres et les incapables qui nous gouvernent, proclamer la Commune et marcher tous contre les Prussiens. »