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pierres. Une fois, ils lui enfoncèrent la tête jusqu’au cou dans un tonneau de mélasse. Ils lui apprenaient à enfourcher les barrières et à grimper aux arbres, contrairement aux bienséances de son sexe ; ils lui enseignaient des façons et des termes qui sentaient l’hôtellerie et le saloir. Elle appelait, sur leur exemple, la respectable dame Basine vieille bique, et même, prenant la partie pour le tout, cul de bique. Mais elle restait parfaitement innocente. La pureté de son âme était inaltérable.

— Je suis heureux, disait le saint évêque Nicolas, d’avoir tiré ces enfants du saloir pour en faire de bons chrétiens. Ils deviendront de fidèles serviteurs de Dieu et leurs mérites me seront comptés.

Or, la troisième année après leur résurrection, déjà grands et bien formés, un jour de printemps, comme ils jouaient tous trois dans la prairie, au bord de la rivière, Maxime, dans un moment d’humeur et par