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XXI
Cependant Julie Gamelin, vêtue de son carrick vert bouteille, allait tous les jours dans le jardin du Luxembourg et là, sur un banc, au bout d’une allée, attendait le moment où son amant paraîtrait à une des lucarnes du palais. Ils se faisaient des signes et échangeaient leurs pensées dans un langage muet qu’ils avaient imaginé. Elle savait par ce moyen que le prisonnier occupait une assez bonne chambre, jouissait d’une agréable compagnie, avait besoin d’une couverture et d’une bouillotte et aimait tendrement sa maîtresse.
Elle n’était pas seule à épier un visage aimé dans ce palais changé en prison. Une jeune mère près d’elle tenait ses regards attachés sur