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XXII


Joseph Lacrisse l’avait dit : il était homme d’action. L’oisiveté lui pesait. Secrétaire d’un Comité royaliste qui n’agissait plus, il entra dans un Comité nationaliste qui agissait beaucoup. L’esprit en était violent. On y respirait un amour haineux de la France et un patriotisme exterminateur. On y organisait des manifestations assez farouches, qui avaient lieu soit dans les théâtres, soit dans les églises. Joseph Lacrisse prenait la tête de ces manifestations. Lorsqu’elles avaient lieu dans les églises, madame de