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prince a doté l’abbaye assez libéralement pour que les thélémites puissent passer leur temps en études libérales, en exercices d’arts, en joyeux devis, en plaisants entretiens. Rabelais ne songe point à nous dire à quelle somme cette richesse se monte ni comment elle est administrée. On nous demanderait plus de précision à cet égard, si nous nous avisions aujourd’hui de présenter un plan de phalanstère.
Il n’est pas inutile de faire remarquer que ce moine qu’on a peint comme un ivrogne et un goinfre, en traçant le plan détaillé de son abbaye, a oublié les cuisines.