Page:Andersen - Contes d'Andersen, traduit par Soldi, Librairie Hachette et Cie, 1876.djvu/64

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de sorte que les branches chargées de boutons à peine éclos pendaient et se desséchaient de tous côtés.

« Pauvre arbre, dit l’enfant ; prends-le pour qu’il refleurisse là-haut près de Dieu. »

Et l’ange prit le rosier. Il embrassa l’enfant ; le

Vignette de Bertall
Vignette de Bertall

petit ouvrit ses yeux à moitié. Ils cueillirent partout de riches fleurs, sans mépriser la dent-de-lion si souvent dédaignée, ni la pensée sauvage.

« Nous avons assez de fleurs maintenant, » dit l’enfant et l’ange fit un signe d’assentiment, mais ils ne volèrent pas encore vers Dieu.