maintenant ce qui leur arriva, car c’est une histoire véritable !
Pendant toute la semaine, petit Claus était obligé de labourer la terre de grand Claus et de lui prêter son unique cheval ; en revanche, grand Claus l’aidait avec ses quatre chevaux une fois par semaine, c’est-à-dire tous les dimanches seulement. Hutsch ! comme petit Claus faisait alors claquer son fouet au-dessus des cinq chevaux ! Il les regardait comme les siens. Le soleil brillait si magnifique ! Toutes les cloches appelaient le monde à l’église ; les hommes et les femmes revêtus de leurs plus beaux habits passaient devant petit Claus, qui, labourant la terre d’un air joyeux, faisait claquer son fouet en s’écriant :
« Hue donc, mes chevaux !
— Ne dis donc pas mes chevaux, lui cria une fois grand Claus, il n’y en a qu’un qui est à toi. »
Mais petit Claus oublia bientôt cet avertissement, et, en voyant quelques autres personnes passer, il ne put s’empêcher de s’écrier de nouveau : « Hue donc, mes chevaux !
— Pour la dernière fois, lui dit grand Claus, ne répète plus ces paroles ! Si cela t’arrive encore, je porterai un tel coup au front de ton cheval, qu’il tombera mort sur-le-champ.
— Je ne le dirai plus, » répondit petit Claus.
Mais lorsqu’il passa encore du monde qui le