Page:Andersen - Contes danois, trad. Grégoire et Moland, 1873.djvu/156

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broussailles, Christine pleurait. Ib aussi se mit à pleurer. Après avoir gémi pendant quelque temps, ils s’étendirent sur les feuilles sèches et s’endormirent.

Le soleil était déjà assez haut lorsqu’ils s’éveillèrent tout transis. À travers les arbres ils aperçurent une colline déboisée, ils y coururent pour se réchauffer aux rayons du soleil. Ib pensait que de là-haut il découvrirait la maison de son père ; mais ils en étaient bien loin, dans une toute autre partie de la forêt. Ils grimpent tout en haut de la colline et là ils restent immobiles de surprise : ils aperçoivent en bas un beau lac d’une eau verte et transparente. Une quantité de poissons nageaient à la surface, se chauffant au soleil. À côté