Page:Andersen - Contes pour les enfants, trad. Caralp, 1848.djvu/81

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Il y avait une fois une jeune femme d’humeur si douce, si aimable, que chacun l’aimait. Il y avait, entre autres voisins de la maison qu’elle habitait, une vieille sorcière dont elle était la grande favorite. Un jour cette vieille sorcière lui dit qu’elle avait un beau présent à lui faire. « Voyez, lui dit-elle, voici un grain d’orge qui ne ressemble guère à ceux qui croissent dans les champs du fermier, ni à