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IV.

Police.

§ 1er. Boucherie et boulangerie.

Antoine Mulet, vibailli, noble Humbert d’Arzag, procureur fiscal, et Guillaume Leusse, procureur, firent défendre, en 1485, aux bouchers qui vendaient au dehors le suif (pinguedines seu sif) d’avoir à cesser pareil commerce, qui amenait la hausse des chandelles jusqu’à 7 patats.

Quant aux marchands de chandelles, ils furent également astreints à ne les vendre au dehors que lorsque la ville serait bien approvisionnée.

Quatre ans auparavant, les bouchers avaient promis de livrer la viande de vache à 1 liard la livre ; celle de bœuf, à 1 quarton, et celle de mouton, à 1 blanc. Depuis lors, ils l’avaient augmentée et ne la pesaient plus ; ordre leur fut donné de se réunir et de s’expliquer.

En 1490, le conseil de ville fit publier le prix du vin : du 11 octobre au 11 novembre, à 5 patats le pot ; passé ce terme, le prix de détail devait se régler sur le prix en gros.

Le 26 mars 1475, Antoine Mulet, vibailli et juge de la « grant cour de Viennoys et Valentinoys au siége de Saint-Marcellin, pour obvier aux abus et immodérée convoytise des peyturiers et peyturesses du lieu, à la requeste des cousses et aultres manants et habitans, » fit faire « les limitations et ordenances de soubs escriptes sur le poys et manière de fere du payn blanc qui dehors en avant se cuyra… »

Guillaume Leusse et Claude Vache, bourgeois, furent chargés par le vibailli des expériences préparatoires.