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LA VIE D’UN POPE

III

Le printemps venu, la popadia était enceinte.

Elle passa tout l’été sans se griser, et une joie paisible rayonna de nouveau dans la demeure du père Vassili.

Cependant, l’ennemi invisible ne désarmait pas : on perdit un porc de quatre cents livres, engraissé pour la vente ; Nastia eut le corps couvert de dartres, et la maladie ne cédait à aucun remède.

Toutes ces épreuves semblèrent néanmoins supportables ; la popadia s’en réjouissait même dans le fond de son cœur, car