Page:Andreae - Les Noces chymiques, 1928, trad. Auriger.djvu/112

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
86
LES NOCES CHYMIQUES

plus qu’une petite lumière en vigie. Alors quelque cent gardiens s’installèrent près du rivage et renvoyèrent la vierge au château. Celle-ci mit tous les verrous avec soin ; j’en conclus aisément qu’il n’y aurait plus d’autres événements avant le jour. Nous cherchâmes donc le repos.

Et, de tous mes compagnons, nul que moi n’avait son appartement sur le lac ; et seul j’avais vu cette scène. Mais j’étais tellement fatigué que je m’endormis malgré mes multiples préoccupations.