J’ai oublié de vous rapporter l’observation suivante, que fait encore M. Petit, sur la maniere de tetter. « Il est, dit-il, une façon de tetter qu’on peut regarder comme une espèce de repos & de délassement que l’enfant prend en tettant. Ce cas arrive lorsque les premiers succemens ont procuré une telle dérivation de lait, que le mammelon le fournit presque de lui-même, par le regorgement des vaisseaux laiteux. Alors une legére pression des lévres & des machoires, est tout au plus nécessaire, & la langue ne fait que s’avancer pour recevoir ou ramasser le lait, & se retirer en arriere pour le repousser dans le gosier. »
Ne faut-il pas, mon cher Eudoxe, avoir bien sué, pour être parvenu à une telle découverte ?
En voici une que j’ai encore omise, mais qui vous paroîtra un peu différente. C’est dommage pour notre Auteur, qu’on ne puisse pas assurer qu’elle soit de lui.
Il remarque que dans l’action de tetter, la bouche de l’enfant fait l’office de pom-
