Aller au contenu

Page:Andry - Cléon à Eudoxe.djvu/37

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

gnes, celle des événemens des différens maux, soit internes, soit externes ; l’autre, est curative, & se sert de trois moyens pour parvenir à ses fins ; ces moyens qu’on appelle les secours de la Médecine ou du Médecin, sont la Diéte, c’est-à-dire, le régime ; la Pharmacie, c’est à-dire, les médicamens ; & la Chirurgie, c’est-à-dire t l’opération de la main. Car de tout tems la Chirurgie a été définie, non seulement par les Médecins, mais par les Chirurgiens, une opération artificielle de la main sur le corps de l’homme, par rapport à la santé.

Les uns & les autres ont toujours fait de la Chirurgie, comme de la Diéte & de la Pharmacie, une partie de la Thérapeutique, ou de cette Médecine qu’on appelle ministrante, mais non pas de la Médecine en général, considerant la Médecine par rapport à la connoissance des maladies, soit externes, soit internes, & à la décision de ce qui convient. C’est pour cela que l’on compare la Médecine à un corps, dont la Chirurgie & la Pharmacie, sont les bras. Le Chirurgien, comme son nom le fait entendre, n’est que celui qui exécute les opérations : le