Mais une maniere bien simple pour rémédier à l’enfoncement des fauteüils ou siéges dans lesquels on assied les enfans, c’est de mettre sous cet enfoncement, une vis de bois qui monte & descende, sur laquelle soit posée une petite planche, en sorte qu’en tournant la vis, selon un certain sens, elle pousse la planche, & fasse monter en haut, la paille qui est sous la chaise. Comme cette vis doit porter sur quelque chose qui lui serve d’appui, on la pose sur une petite traverse de bois, dont on clouë en bas les deux bouts aux bâtons de la chaise. Il y a dans la ruë Montmartre un Tourneur qui réussit fort bien dans la construction de ces sortes de chaises. On n’y voit point de creux comme aux chaises de paille ordinaires, & la vis qui empêche le creux, ne paroît point, à moins qu’on ne renverse la chaise.
Les siéges de cannes sembleroient pouvoir convenir, mais quelque plats qu’ils soient dans les commencemens, ils se creusent & s’enfoncent à la longue.