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Page:Andry - L’Orthopédie, tome I.djvu/216

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frent pardevant, lorsque la tête de l’enfant pend renversée, ne peut que relâcher ces membranes en devant, & former la poche ou le sac dont il s’agit ; ce qui donne lieu aux humeurs de s’y jetter, & de faire ensuite, par l’épaississement qu’elles contractent dans leur séjour, une tumeur plus ou moins considérable, selon que l’humeur qui remplit le sac, a plus ou moins d’épaisseur. Car cette humeur ressemble quelquefois à du miel, quelquefois à de la bouillie, quelquefois à du suif.

Il faut donc prendre garde que les nourrices ne laissent jamais pendre la tête de leurs enfans, lorsqu’elles les tiennent à la renverse sur leurs genoux, ou sur la couche, comme on le leur voit faire si souvent.

Quand l’enfant sera un peu grand, voici ce qu’il faudra observer, pour sa maniere de vivre, afin qu’il n’use de rien, soit pour le boire, soit pour le manger, qui puisse faire en lui des obstructions capables de favoriser la disposition qu’il pourroit avoir au Goëtre ou aux Ecroüelles.

Une partie du regime qui convient pour prévenir l’un, convient aussi pour prévenir l’autre. Le regime commun