Page:Andry - L’Orthopédie, tome I.djvu/24

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pendant la nuit leur enfant, l’étoufferent.

Il passe ici au choix qu’il faut faire d’une nourrice ; il veut qu’elle ne soit ni jeune ni vieille, ni grasse ni maigre ; qu’elle soit gaye, qu’elle ait le teint vif, les bras & le col un peu longs, la poitrine large, les mammelles rondes & bien saillantes, & qu’elle n’ait point fait une fausse couche.

Pour ce qui est du lait, il veut qu’on regarde comme le meilleur, celui qui est doux, blanc, coulant, & qu’on rejette celui qui s’attache au doigt par son épaisseur, ou qui en tombe aussi-tôt par sa trop grande fluidité.

Il veut que si on envoye l’enfant à la campagne chez une nourrice, on prenne garde au Pays où elle habite ; que pour cela, on évite les lieux marécageux, & quant à la maison qu’on en choisisse une qui soit bien éclairée du Soleil.