Page:Andry - L’Orthopédie, tome I.djvu/27

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qu’après un long sommeil ils viennent à s’éveiller.

Il veut qu’on les porte souvent à l’air lorsque le temps est beau.

Il s’agit à présent de sçavoir en quel temps il est à propos de les sévrer ; il est d’avis qu’on le fasse lorsqu’ils ont deux ans. Il remarque qu’il y a des nourrices qui, pour desacoûtumer l’enfant de tetter, mettent du fiel à leurs mammelles, il ne paroît pas approuver cette conduite ; il suffit, selon lui, de substituer à la place du lait, quelque autre breuvage agréable. Il condamne fort ici le vin, parce que c’est une boisson trop étouffante, en quelque petite quantité qu’elle soit donnée à un enfant.

Il veut que lorsque l’enfant commence à parler, on commence dès-lors à lui cultiver l’esprit ; qu’on presse celui qui est trop lent ; qu’on retienne celui qui est trop vif ; qu’on égaye celui qui est triste, &c.