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Le précipité de mercure, le beurre d’antimoine, la pierre infernale.

L’esprit de nitre, l’esprit de souphre, l’esprit de vitriol, l’esprit d’alun.

La fiente de pigeon & le sel armoniac mêlés avec un peu de vinaigre.

L’eau salée qui découle des pots à beurre.

La cendre gravelée, la cendre de fresne, celle de sarment de vigne, mêlées avec du miel rosat, & du savon.

La graine de basilic, réduite en poudre & mise sur le poireau, qu’on a eu soin auparavant d’écorcher un peu.

La cendre d’écorce de saule, mêlée avec un peu de vinaigre bien fort.

Les feüilles vertes de la grande joubarbe, desquelles on a enlevé la petite peau.

Tous ces remedes & nombre d’autres qu’il est inutile de détailler, n’ont pas grande vertu ; il y en même qui peuvent nuire considerablement, si l’on n’a pas soin de garantir de leur action par quelque emplâtre deffensif, les environs du poireau, ou si l’on s’en sert pour les poireaux qui tiennent à