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même par leur acreté, si l’on n’est pas diligent à couper la racine du mal. Ils proviennent souvent, dit-il, de ce que le lait de la nourrice est rempli d’une sérosité mordante qui ronge les gencives du nourrisson, ou de ce que ce lait venant à se corrompre dans l’estomac du nourrisson, il s’en éleve une vapeur dont la fumée brûle sa bouche.

Pour réméde à ce mal, il veut 1o. que la nourrice corrige son lait en observant une diette modérée ; 2o. que l’on mette sur ces ulceres du miel rosat, ou de la myrrhe, ou de la noix de galle pilée.


Des Dents.

M. de Sainte-Marthe observe que tous les maux dont de parler, arrivent aux enfans, principalement lorsque les dents commencent à leur pousser ; mais