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Page:Andry - L’Orthopédie, tome I.djvu/360

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plaise. Des doigts, qui sont beaux d’ailleurs, & dont les ongles paroissent de cette couleur, ont toute la perfection qu’ils peuvent avoir.

Les ongles sont couchés les uns très-serrément sur la chair ; les autres d’une maniere un peu plus lâche. Quand l’ongle comprime trop la chair, il paroît blanc ; quand il ne la presse pas assez, il paroît de la couleur naturelle de la chair de dessous, & quand il ne la presse que médiocrement, il paroît d’ordinaire un peu plus pâle que la chair, ce qui fait un beau rose pâle, supposé toutefois que la chair sur laquelle l’ongle est couché, soit d’un rouge vif, comme elle doit l’être.

Pour se convaincre de ce que je dis, il n’y a qu’à presser un peu le dessus de l’ongle ; il pâlira aussi-tôt s’il est rouge, & en cas qu’il soit blanc, il paroîtra encore plus blanc.. La raison en est qu’en pressant un peu l’ongle, on presse un peu la chair, & que la chair un peu pressée devient blanche, à cause que cette pression fait retirer une partie du sang, qui remplissant les vaisseaux délicats & transparens de la chair, la faisoient paroître rouge.

Si au lieu de presser l’ongle par-des-