Page:Andry - L’Orthopédie, tome I.djvu/43

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arracha d’entre les bras de la mort un de ses fils qui étoit abandonné des Médecins, & que c’est cette guérison qui lui donna lieu de composer son Livre ; il y a lieu de s’étonner qu’il ne parle point ici de cette cure ; d’autant plus qu’il avoüe ingénument n’avoir pû guérir de la petite vérole deux de ses enfans. C’étoit-là le lieu de parler de ce cher fils arraché à la mort ; cependant il n’en est pas fait mention.

Au reste, de peur que la nature ne puisse se décharger par elle-même, de ce qui peut rester de corrompu dans le sang, M. Scévole veut que pour la soulager, on ait recours à une herbe qu’on appelle, dit-il, Herbe d’Ormes, laquelle, à ce qu’il prétend, a la vertu de procurer par son admirable jus, la sueur du corps, & d’entraîner par ce moyen ce qu’il y a d’impur dans le sang.

Les pustules de la petite vérole