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Page:Andry - L’Orthopédie, tome I.djvu/74

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songer qu’à l’acquisition de la vertu pour en mériter les récompenses.

Il ajoûte que ce n’est pas assez d’être vertueux pour soi-même, mais qu’il faut se rendre utile aux autres hommes ; que l’homme est né pour la societé, & qu’ainsi on doit examiner à quoi l’on est propre ; si l’on a du talent pour les Armes, pour les Sciences, pour les Arts ; & en cas qu’on choisisse le parti des Armes, bien prendre garde aux écueils où cette profession expose par rapport aux mœurs ; enfin qu’on doit mettre son principal soin à cultiver son esprit, & pour cela considérer attentivement les différens génies des Peuples, leurs coûtumes, leurs manieres de vivre, leurs vices & leurs vertus.

M. Quillet décrit ici les différentes mœurs des Nations ; il débute par l’Italie & par l’Espagne ; puis il vient à la France dont il blâme la légéreté, mais dont il