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Page:Andry - L’Orthopédie, tome I.djvu/82

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dans leurs enfans, par les moyens que j’enseigne ici. Quand je parle, par exemple, des vices qui concernent les yeux, ce n’est pas pour enseigner de quelle maniere on guérit une goute sereine, ou comment on abbat une cataracte ; ces choses demandent des traitemens où il faut toutes les lumieres de la Médecine & toute la dextérité de la Chirurgie, mais c’est pour montrer aux parens ce qu’ils peuvent pratiquer eux-mêmes à l’égard de leurs enfans, afin de leur conserver ou de leur rendre la vûë droite & le regard agréable, de les empêcher de loucher, de clignoter, &c.

Lorsque tout de même je parle de l’oreille, ce n’est point pour enseigner à guérir une surdité ; mais comment il faut se conduire pour procurer ou pour conserver à une oreille la perfection extérieure qu’elle doit avoir, comme d’être bien couchée, bien plaquée, &c.