Page:Andry - L’Orthopédie, tome I.djvu/89

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fines ces petits poils, de maniere qu’on ne laisse que le rang qu’il faut. Ils obéïssent aisément quand l’enfant est bien jeune, pourvu qu’on les tire adroitement, car il faut y aller d’une main extrêmement legere.

Quand on les a tirés, on prend demi-once de beurre bien frais, on y mêle une dragme de fiel de brochet, deux scrupules de tutie, & trois ou quatre grains de camphre, puis on en frotte les paupieres un grand nombre de fois, pour empêcher les cils de recroître. Sinon l’on recommence comme auparavant à tirer les cils avec des pincettes, ce qui ne va gueres qu’à deux ou trois fois.

Nous avons divisé cette Préface en cinq articles ; le premier, comme nous l’avons vû, est l’explication du titre d’Orthopédie ; le second & troisiéme, l’extrait de la Pédotrophie de Sainte-Marthe, & de la Callipedie de Claude Quillet ;