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Page:Andry - L’Orthopédie, tome II.djvu/196

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Jacques au Coq, où il se débite. On y célébre les chimériques vertus d’une eau composée, dit-on, de simples des plus rares & des plus exquis que la nature ait produits, laquelle étant mise sur le visage, y répare tous les débris de la vieillesse ; cette eau, ajoute-t-on, qui a été inconnue jusqu’aujourd’hui, dans toute la France, nourrit la peau, & lui donne un éclat de blancheur parfaite, conserve la délicatesse des traits, réanime toutes les couleurs, & répand sur les teints les plus secs, un air de fraîcheur aussi naturel, que celui qui fait le sang le plus pur, dans le corps le plus sain. On peut, sans lui rien prêter, ajoute-t-on encore, faire voir par cent exemples, que les personnes qui en usent, ne s’apperçoivent point que le nombre des années puisse flétrir & diminuer en elles, la fraîcheur de leur teint, & celle de la gorge, puisqu’elle en ôte toutes les rides.

Après plusieurs autres éloges que je passe, l’Auteur du Mémoire assûre que tout ce qu’il dit de cette eau, a été vérifié par diverses épreuves, en présence de M. le premier Médecin, qui, de son côté certifie connoître la véritable composition de cette eau, après en avoir fait, dit-il, les épreuves stipulées dans