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Page:Andry - L’Orthopédie, tome II.djvu/216

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9.o Gencives avec excroissances.

Il vient souvent aux jeunes personnes, des excroissances sur les gencives, ces excroissances sont molles, indolentes, & tiennent à un petit pédicule comme une fraise. Le mal n’est nullement dangereux ; mais il cause une grande difformité : Il fait avancer les lévres d’une maniere fort désagréable, & empêche, comme les gencives en bourlets[1], de parler facilement. Il n’y a pour y remédier, qu’à serrer fortement avec un fil de soye, le pédicule où tient l’excroissance, & laisser ce fil pendant trois jours, en le serrant un peu plus chaque jour, elle tombe alors d’elle-même, faute de nourriture. Puis, quand elle est tombée, on met sur l’endroit ou elle tenoit, un peu d’esprit de vitriol, ou de souphre ; après quoi on lave l’endroit avec de l’eau de plantain un peu tiede.


Des Dents.

Il ne nous reste plus, pour finir ce

  1. Voyez cy-dessus pages 196. & 197. ce que nous avons dit de l’obstacle que les gencives en bourlets apportent à la parole.