qu’il n’arrive dans le corps aucun dérangement ; Il en est ainsi, des grandes pertes de sang, lesquelles, selon la remarque de M. Hecquet, ne font jamais de tort, pourvû que le sang ne se corrompe point, qu’il soit bien conditionné, qu’il circule aisément, & qu’il ne se ralentisse nulle part[1].
II.
On a remarqué dans le Journal des Sçavans, que M. Hecquet dit que le cœur par lui seul, & sans le secours des arteres, peut soûtenir l’effort de trois mille livres & plus[2] ; & que quelques signes plus bas[3] il avertit que la force du cœur est bornée par la nature à ne pouvoir pousser que la valeur de vingt livres. Le soin qu’on a eu de rapprocher ces deux propositions, fait soupçonner à M. Hecquet qu’on a crû y voir de la contradiction, c’est pourquoi il n’oublie rien pour