Page:Andry - Remarques de médecine sur différents sujets.djvu/176

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playes, où le sang est dans une si grande fougue, qu’il cause des délires qu’on ne peut appaiser par le traitement de la playe ; il dit que ces playes contiennent un sang en orgasme[1].

Dans le Livre premier des maladies des femmes, voulant nous faire entendre qu’une femme sterile, après avoir fait les remedes necessaires à sa guerison, doit attendre pour éprouver sa fécondité, qu’elle se sente excitée à cette épreuve, par des transports secrets ; il ne se sert point d’un autre terme pour marquer cet estat, que du mot Grec ὀργᾷν, estre en orgasme. On peut voir à la marge le passage, que Foësius rend ainsi[2], Tum rursus virum adeat, cùm non ampliùs multi, sed pauci &

  1. Ὄσα μὲν οὖν τῶν τρομάτων καιροῦ ἔτυχεν, ἢ σώματός τε καὶ γνώμης τοιαύτης, ἢ ὀργώντος οὕτω τοῦ αἵματος.
  2. Καὶ αὖθις ἴτω παρὰ τὸν ἄνδρα ὅταν τὰ ἐπιμήνια μηκέτι πολλὰ ᾖ, ἀλλ´ ὀλίγα καὶ εὔχροα, καὶ ὀργᾷ.