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lade. Ainsi le plus seur alors, est de purger une partie de l’humeur cruë, sans attendre la coction. En effet, ajoûte-t-il[1], l’humeur cruë ayant coutume dans la pluspart des maladies aiguës, d’estre en orgasme, & de se mouvoir d’un endroit à un autre, par une espece de flux & de reflux, il est difficile qu’alors elle n’obéïsse facilement au purgatif. De plus, remarque-t-il[2], l’experience a appris, que l’évacuation de l’humeur cruë, soit qu’elle se fasse naturellement, ou par le secours de l’Art, haste souvent la coction des humeurs qui restent, rend
- ↑ Et certè cruda ea materia quum in plerisque morbis turgere soleat, & quasi oberrans fluctuet, & fluat reluatque in venis atque visceribus, non admodum ægrè videtur medicamento cessura. Id. ibid.
- ↑ Sic sæpè Artis usu animadversum est crudioris humoris purgatione, sive sponte, sive arte ea contigisset, accelerare concoctionem, moxque urinas puriores & cum sedimento fieri, & ancipitem periculosumque morbum, tutum salutaremque reddi. Fernel. ibid.