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vre epidemique qui régna en 1705. dans toute l’Angleterre, fut plus fûrement & plus promptement guerie par les simples purgatifs souvent réïterez, que par le seul Quinquina ; & il exalte sur ce sujet le merite de M. Sydenham, à qui les Medecins d’Angleterre ont l’obligation d’estre devenus moins timides sur l’article de la purgation dans les fiévres[1]. Un autre Auteur non moins renommé, cite un grand nombre d’exemples, pour faire voir que le Quinquina ne réüssit jamais mieux que lorsqu’on a soin de purger le malade ; il assûre mesmee avoir toujours remarqué, que ceux à qui on le donne sans cette précaution, ou ne guerissent point, ou retombent peu après[2].
La methode de traiter ainsi les