il les connoist, sans doute, mieux que personne, & il se met au-dessus de leurs maximes. C’est parce que son grand usage & sa longue experience lui ont appris le contraire. »
Ce sont là les propres paroles de M. Hecquet ; il n’y a qu’à les comparer avec ce qu’on vient de remarquer de la methode des Praticiens, & on verra que cette methode n’estant nullement la sienne, la Pratique de la Medecine a grand besoin d’estre reformée. Quoyqu’il en soit, c’est dommage que ce Médecin ne soit pas plus employé, les fiévres ne tiendroient pas long-temps contre lui.
Au reste, il nous apprend deux choses curieuses ; l’une, que le Quinquina réüssit mieux quand on n’a point purgé le malade ; & l’autre, que le Quinquina n’évacuë jamais rien par les selles. Deux observations capables de déconcerter bien des