Page:Andry - Remarques de médecine sur différents sujets.djvu/287

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

methode pour guerir tous les malades, c’est de les saigner, & toute la These sur la boisson, qu’à montrer, que c’est de leur faire boire de l’eau, sans qu’on doive recourir aux remedes de la Pharmacie, qui, selon nôtre Auteur, ne paroissent presque faits que pour nuire. Peut-on trouver une methode plus satisfaisante ? Elle ne demande point cette methode, que l’on s’applique à étudier la Physique, la Pharmacie, la Botanique, l’Anatomie, &c. Qu’y a-t-si de plus consolant pour ceux qui connoissent le prix du temps ? L’Auteur a fait reflexion sans doute à la brieveté de la vie ; il a bien vû que la Medecine n’auroit jamais de fin tandis qu’on la feroit dépendre de tant de connoissances : il a donc jugé à propos de renfermer cet Art salutaire, dans des bornes plus proportionnées au peu de durée de la vie des hom-