Page:Andry - Remarques de médecine sur différents sujets.djvu/77

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estant un Historien, ne doit jamais porter de jugement. Pour ce qui est de ce dernier article, peut-estre que la lecture du premier Journal de l’année 1708. aura détrompé M. Hecquet[1]. Cet Auteur fait ici des reproches au Journaliste sur son âge qui n’est pas assez avancé, dit-il, pour lui donner le droit de decider. Quelque debonnaire que paroisse M. Hecquet dans toutes ses plaintes, on ne laisse pas d’entrevoir qu’il est piqué. Cependant il ne semble pas qu’il ait lieu de l’estre, puisque si le Journaliste a parlé comme il a fait de la These sur la saignée, il a suivi en cela le dessein mesme de M. Hecquet, qui declare en termes exprès, n’avoir fait imprimer sa These que pour dresser un piege au Journaliste, & engager ce Censeur à la critiquer. « On se reduisit, dit M. Hecquet[2], à ne donner d’abord que la traduction de la

  1. p. 142.
  2. Préface de la Réponse p. 15.