Hippocrate[1]. On observe même que ceux qui ne vivent que de poissons, ont le sang plus aqueux que les autres[2] : cette raison, cependant, loin de faire craindre l’usage du poisson en Carême, le devroit faire rechercher, puisque le sang commençant alors à fermenter davantage, ne peut que se bien trouver d’une nourriture froide & humide. Nous ajoûterons qu’il y a des personnes à qui le poisson convient mieux, & qui pour cette raison, se portent beaucoup mieux en Carême[3] ; comme sont celles, par exemple, dont le corps abonde trop en sucs nourriciers, & qui font trop de chyle & de sang ; il se trouve même des maladies où le poisson peut convenir, & où les Medecins, non seulement le permettent, mais le conseillent[4] : ce sont celles
- ↑ ἡ δέ ἰκμὰς ἀπ’ αὐτῶν τῷ σώματι ἀσθενὴς γίνεται καὶ οὔτε αὐξάνει, οὔτε ἰσχὺν ἀξίην λόγου παρέχει. Hipp. de affection.
- ↑ Johan. Jacob. Vepfer. Exercitat. de loco Apoplexiâ affecto.
- ↑ Animadvertes in praxi Medicâ aliquos ægros fluxionibus & diuturnis morbis obnoxios, tempore quadragesimali convalescere, Paschale iterùm ob esum carnium languescere. Georg. Bagl. de Morbor. success. cap. 9.
- ↑
Hipp. l. 4. Acut. tex. 37.
Aurelian. lib. 1. Acut. Passion. cap. 11.
Galen. Comment. 1. in lib. Acut. text. 27. & lib. 4. de tuend. sanit. c. 12. item. lib. 7. Meth. cap. 6. & lib. 8. Meth. cap. 2. item. l. 1. ad Glau. c. 9. & 11.
que sanguinem. L. Christ. Frider. Garmann de Miracul. mortuor. lib. 3. titul. 1. p. 847.