Page:Andry - Traité des aliments de carême, 1713, tome I.djvu/325

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sur ce point, de tout ce qui pourra instruire utilement les Lecteurs. Nous verrons en même tems, mais par occasion seulement, & sans en faire nôtre capital, que ce que l’Anonyme dit de plus considerable sur les poissons en particulier, pour prouver qu’ils sont préferables à la viande, n’est pas moins puerile, que ce qu’il en a dit en general. Nous commencerons par les Poissons de Mer, & nous viendrons ensuite à ceux d’Eau-douce ; aprés quoi nous examinerons les Amphibies.

Les Poissons de Mer les plus ordinaires sur les tables de Carême, sont, 1o. le Turbot, la Barbuë, la Sole, la Plye, la Limande, le Flez, le Carrelet, la Vive, le Rouget, le Surmulet, le Merlan, la Raye, l’Alose, la Lamproye, la Brame, l’Esturgeon, la Seiche. 2o. Parmi ceux qui ont des coquilles, les Ecrevisses de mer, les Moules, les Huîtres. 3o. Parmi ceux que l’on salle, les Sardines, les Anchoyes, le Hareng, le Saumon, la Morue & la Merluche. Nous allons parler par ordre de tous ces poissons.