Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/15

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ment du Prince, qui les a dignement recompensées en vous au gré de tous ses Peuples. Elle leur presente ces sçavantes Theses, où la délicatesse de vos expressions n’ôte rien à la solidité de vos pensées, & où l’une & l’autre ensemble préscrivent les regles salutaires d’un Art, qui demande tant de circonspection & de prudence. La derniere de ces Theses entr’autres m’a paru si achevée, qu’aprés en avoir cité plusieurs endroits dans mon Livre, je n’ay pû m’empêcher de l’y traduire toute entiere ; non par l’espérance, Monsieur, d’en pouvoir exprimer les beautez, mais par le desir d’en donner au moins une legere idée à ceux à qui le secours des traductions est necessaire. La Faculté enfin n’a d’autre volonté que la vôtre. Elle vous chérit comme un Protecteur, & vous révére comme son Oracle. Ce que je dis d’elle en général, se peut dire en particu-