Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/18

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doivent faire à vôtre jugement & à vôtre érudition. Il n’y a que l’excés des Eloges, dont vôtre Epistre est remplie, qui m’obligeroit à vous prier de la retrancher, si je pouvois m’imaginer que quelqu’un me crût assez vain, pour estre capable de me les attribuer. Je les regarde, Monsieur, comme une de ces idées parfaites, ausquelles on aspire sans y pouvoir atteindre ; & je veux bien donner une preuve du zele que je vous avouë d’avoir pour le bien Public, en souffrant que vous proposiez pour exemple, à ceux qui ont envie d’y contribuer, une copie qui me ressemble si peu. Mais je souhaite en même tems qu’on me connoisse veritablement par l’estime infinie que je fais de vôtre merite, & par la disposition où vous me trouverez toûjours, de vous marquer dans les occasions de le