Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/228

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gnez quelquefois de cris, & suivis d’un prompt retour de sommeil, un poulx inégal, des fiévres intermittentes, lesquelles ont quelquefois trois & quatre accés sans aucune regle, des yeux caves, & quelquefois rouges, des jouës tantôt rouges & tantôt livides. Quelques-uns ont les yeux de couleur de sang, le poulx inégal & recurrent, les autres disent en dormant des choses où il n’y a nulle raison et nulle suite ; quelquefois ceux qui ont des vers ronds manquent d’appetit, & s’ils ont mangé quelque chose, le vomissent ; ils ont des fiévres accompagnées de froid aux extrémitez du corps. Tous ces signes ne se rencontrent pas à la fois, mais on trouve tantôt les uns & tantôt les autres. J’ay dit dans le Chapitre précedent que les vers faisoient quelquefois tarir le lait aux nourrices, j’en ay cité deux exemples, dont les circonstances que j’ay rapportées, peuvent servir à faire connoître quand cela vient par des vers.

Les signes des Ascarides sont une démangeaison continuelle dans le fondement, laquelle cause quelquefois des défaillances & des syncopes : démangeaison qui vient du mouvement de ces vers,