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Contre les Vénériens.

L’Aquila alba, est un excellent remede contre ces vers ; la doze est depuis six jusqu’à trente grains en pillules. Nous avons remarqué dans le Chapitre IV. Article premier, comme le Mercure n’est peut-être si efficace contre les maux vénériens, qu’à cause de la vertu qu’il a contre les vers.


Contre les Spermatiques.

Quant aux Spermatiques, je ne proposeray aucun remede contre ces vers, puisque, comme nous l’avons remarqué, ils ne sont point une maladie.

J’ay dit dans le Chapitre second, que le Solium, dont nous avons donné la figure, pouvoit être entré dans le corps avec le sang du Pere dés le tems de la conception, & j’ay apporté pour raison, que l’humeur Spermatique de l’homme est toute remplie de vers : cela semble combattre ce que je dis icy, sçavoir que les vers Spermatiques ne sont pas une maladie ; mais j’avertis que quand j’ay parlé ainsi