Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/32

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croire aisément que la vermine eût esté la cause, & que parmy les vers que j’avois fait rendre à mes malades, il s’en étoit trouvé plusieurs de la nature de celuy-cy : Je crûs qu’un Traité sur les vers ne seroit pas une chose inutile, je formay le dessein de l’Ouvrage, que je donne aujourd’huy. Voilà quelle a été l’occasion de ce Livre.

Quelques personnes, habiles d’ailleurs, ayant vû cette Estampe qui court depuis plusieurs mois, ont traité la chose de fable ; d’autres, qui ont été témoins du fait, ont regardé ce ver comme un monstre, ont répandu le bruit, que j’avois fait sortir du corps d’un homme un animal qui ne s’étoit jamais vû. Les uns & les autres se sont également trompez. J’avertis les premiers que je conserve le ver chez moy, ainsi ils pourront s’éclaircir de la vérité quand ils sou-