Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/380

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XIII.

Comme les vers s’engendrent par semence, il est impossible d’en voir des especes nouvelles.

XIV.

La plûpart des vers, qui s’engendrent dans la chair corrompuë de l’animal mort, y étoient déja en œuf du vivant de l’animal.

XV.

L’avoine ne laisse pas que de pousser, aprés avoir été enfermée dans le ventre du cheval ; les œufs de vers, que l’animal a avalez, produisent tout de même leurs vers après la mort de l’animal.

XVI.

L’air est remply de semences de vers, l’eau de pluye, le vinaigre, le vin poussé, la vieille biere, le cidre, le lait aigre, en sont tout pleins.