Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/385

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VII.

Le vers solitaire est d’une longueur excessive, il a ordinairement quatre à cinq aulnes, & quelquefois beaucoup au-de-là.

VIII.

Ceux qui accusent Pline d’exageration, pour avoir dit qu’il s’est vû des Tænia de plus de trente pieds de longs, sont gens peu éclairez & qui ont peu d’experience.

IX.

Le solitaire est toujours seul de son espece dans le corps de l’homme. Il ne s’y rengendre plus quand il en est une fois sorty.

X.

Le solitaire ne sort presque jamais sans remede, il vieillit avec l’homme, les remedes ordinaires contre les vers sont inutiles contre celuy-là ; c’est un seul ver, & non plusieurs vers joints ensemble.