Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/387

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quelquefois par des especes de cordes qui s’elevent sur la peau, & qui sont semblables à la broderie qu’on remarque sur l’écorce des melons. Ces cordes penetrent fort avant, & on les enleve avec la pointe d’une aiguille.

XVI.

Il y a des personnes qui ont les pieds si gâtez de ces cordes, qu’ils ne peuvent marcher. Il y a quelque tems que je fus appellé chez une Dame, nommée Madame Faverole, au Cloître sainte Marine, pour voir un mal qu’elle avoit aux pieds, & ce mal se trouva être de ces cordons, qui luy rendoient la peau des pieds comme une écorce de melon.

XVII.

Les Cancers sont tous pleins de petits vers imperceptibles, ils rongent les fibres des parties, & tous les cribles des glandes, en sorte que les glandes, recevant presque tout ce qui se presente, grossissent d’abord outre mesure, ensuite ces vers s’augmentant, & continuant de ron-