Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/407

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


vinaigre, ils meurent sur le champ ; si on les met dans l’huile, ils y meurent moins promptement. Les vers du corps au contraire meurent plûtôt dans l’huile, & plus tard dans le vinaigre, quelquefois même on en trouve qui vivent long tems dans le vinaigre, & qui s’y conservent comme ceux du vinaigre même.

XXVI.

La raison pourquoy certains vers sortis du corps vivent dans le vinaigre, c’est que la plûpart de ces vers se nourrissent d’une matiere aigre étant dans le corps.

XXVII.

Les vers du corps de l’homme, que l’on appelle à cent pieds, n’en ont pas plus que les cloportes, que l’on appelle en Latin millepedes, quoiqu’ils n’ayent que quatorze pieds, sept de chaque côté.

XXVIII.

Ceux qui sans avoir fait de frequens