Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/50

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l’année 1699.) je fus voir les parens, lesquels me dirent qu’ils avoient découvert depuis peu de jours dans du bois, qu’ils tenoient à la cave des bêtes toutes semblables à celle-là, & que lorsque cet animal fut trouvé dans la Chambre, on venoit d’y apporter du bois de la cave, pour faire du feu. Cela ne me laissa pas balancer sur ce qu’il falloit juger du bruit qui s’étoit répandu ; d’autant plus que de la maniere, dont on m’avoit déjà dépeint cet insecte, il m’avoit paru estre de ceux qu’on trouve souvent parmy le bois, lesquels ont deux cornes à la tête, deux picquans à la queuë, quatre pattes, assez grosses, & un corps écaillé.

Je ne me contente pas d’éviter les histoires suspectes. Mais comme je décris icy plusieurs remedes, je prends garde de n’en rapporter au-