Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/53

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d’un ver, comme il arrive au Kermes ; surquoy il ne sera pas inutile de remarquer qu’un ver de pareille nature, en piquant les feüilles de chesne, & s’enfermant dans le suc qui en sort, donne occasion aux fausses noix de galle qu’on y trouve : que ce qu’on appelle pommes de chesne se forme aussi du suc que jettent les petites branches, que des vers ont piquées : que la même chose produit le Bedeguar Arabum, ou l’éponge de l’Eglantier, & cette excrescence, qui vient aux chardons parmy les avoines, & qu’on porte sur soy comme un remede contre les hemorrhoides. Que le lierre terrestre est souvent chargé de tubercules semblables, dans lesquels, comme dans tous les précedens, on trouve des vers, ou les trous par lesquels ils sont sortis, quand l’endroit piqué, lequel se cicatrise à la