Page:Andry de Boisregard - De la Génération des vers, 1700.djvu/59

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paru mieux convenir qu’un autre à des maximes qui regardent la Medecine. Parmy ces maximes il y en a quelques-unes que je voulois retrancher comme assez connuës : je les ay laissées néanmoins à cause que j’ay crû qu’en les mêlant avec les autres, c’étoit donner lieu aux Lecteurs d’y faire plus d’attention. En effet, il arrive souvent que ce qu’on sçait, demeure inutile faute d’y refléchir ; en sorte qu’il n’est pas moins à propos quelquefois d’être averty de ce que l’on connoît déjà, que d’être instruit de ce qu’on ignore.

Ce Traité comprend douze Chapitres, qu’il est bon de lire de suite, parce qu’ils ont tous liaison les uns avec les autres. Dans le premier, j’expose ce que c’est que ver, & ce qu’on entend par ce mot. Dans le second, comment ces animaux s’engendrent en